Au lendemain de la diffusion du dernier épisode de la 9e (et dernière saison) en France, petit article sur une des séries qui aura marqué sa génération,24 (24 heures chrono en français).

24, c'est au début de la série un concept inédit: chaque saison se déroule sur une seule journée (enfin une rotation de 24h) et chaque épisode relate les événements d'une heure en particulier. Le personnage principal et héros de la série est le désormais célèbre sauveur du monde Jack Bauer (Kiefer Sutherland). Au début de la série, Jack est un agent de la cellule anti-terroriste de Los Angeles. Son job: déjouer des attentats, sauver le Président, démasquer des traîtres, bref la routine quoi! Pour réussir ses missions, Jack fait souvent le boulot lui-même, bien qu'un certain nombres de "seconds rôles" ont un rôle assez prépondérants au fil des saisons. Au fil des saison, Jack devient peu à peu un globetrotter..après des premières saisons concentrées aux Etats-Unis, Jack va devoir s'expatrier en Chine, en Russie ou encore en Angleterre (lieu de la dernière saison - Live Another Day) pour sauver le monde.

Dès la première saison, 24 s'impose comme une série novatrice, captivante et bien scénarisée. On veut enchaîner les épisodes et le rythme est élevé..pas de repos pour le téléspectateur et c'est tant mieux. Cependant, au fur et à mesure, le concept s'éternise peu à peu et on trouve des longueurs de scénario qui n'existaient pas dans les premières saisons (qui ne s'en cachons pas, sont les meilleures de la série). Et on se retrouve donc à Londres au début de la saison 9. Jack doit y protéger le Président (et accessoirement les anglais) d'une menace de drones. Si l'idée de base peut sembler intéressante, l'organisation est cette fois bien peu huilée et on retrouve trop facilement des concepts vus dans les autres saisons. Ce qui me gêne vraiment, c'est la durée de la saison: seulement 12 épisodes au lieu des 24 habituels. Du coup, un certain nombre de choses sont à peine évoquées dans la saison, alors que les scénaristes auraient pris deux ou trois épisodes pour développer ces histoires dans l'histoire auparavant. C'est dommage, tout comme les enchaînements trop rapides et peu concluants de certains événements de la saison qui auraient mérité un autre traitement.

Alors oui, 24 est une série qui mérite le détour et qui restera comme une série importante des années 2000-2010, mais l'attente de plus de 3 ans entre la saison 8 et la durée trop courte de la saison 9 tend à prouver que les scénaristes ont usé la corde jusqu'au bout, voire même un peu trop. Le fan de 24 est ravi de retrouver Bauer, mais il est aussi temps que ça s'arrête. A l'heure actuelle, malgré un final assez haletant, aucune suite (saison 10 ou film) n'est prévue mais il reste quand même 9 saisons à garder dans sa dvdthèque!

24

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